Les mains sur les cordes de Alain Lerêveur

Date de sortie : 16 novembre 2023

Maison d’Editions : Les Impliqués

Genre : Contemporain / Musique

Le résumé :

Un professeur de violoncelle et son élève surdoué de cet instrument vont construire une admiration complice et mutuelle au travers de leur passion musicale.

Progressivement c’est un amour qui va naître, proche et secret.

Trouvera-t-il le chemin vers une réalité partagée ?

Tel est le cheminement de ce roman, où vont se mouvoir ces artistes délicats, innocemment conscients de l’attirance trouble qu’ils éprouvent l’un pour l’autre malgré les quinze ans qui les séparent.

Une partition pleine de virtuosité, de délicatesse, de joie et de sensualité.

 

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Mon Avis :

Avant de vous donner mon ressenti, je tiens à préciser pour les amatrices de romance MM pure, que ce récit n’en est pas vraiment une … Effectivement “romance” il y a,  mais cette histoire c’est bien plus que cela. 

L’auteur nous offre un très beau voyage au cœur de la musique classique, ou le Violoncelle en est la pièce maîtresse. Page après page, nous découvrons la relation qu’entretiennent Ferdinand et Louis et tout ce qui en découle : leur rencontre, l’épanouissement d’un talent, l’admiration réciproque entre un professeur et son élève et l’attachement qui en émane, l’amour fou pour la musique classique, la dévotion mutuelle, l’éclosion de sentiments … 

Tout nous est distillé au fil des pages avec délicatesse et tendresse. 

La plume est tellement belle, poétique et artistique que j’ai eu la sensation de tourner les pages d’une partition ou l’amour n’est que symphonie. 

Je me suis laissée porter par le rythme de ce violoncelle, jusqu’à cette note finale, celle de l’apothéose de cet amour.

Et arrivé à la fin de ce roman, son titre prend tout son sens …

Si Louis est un virtuose du violoncelle, il est nul doute possible que l’auteur soit pour moi un virtuose des mots

 

Je finirai avec cette citation : 

Chaque instant ensemble leur était un tout, visuel, sonore, tactile, dont il fallait mémoriser la partition pour se la rejouer lorsque la solitude de l’absence leur serrerait la gorge, comme quand on manque d’air en plein ouragan.

 

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